Le Journal de Septus

La femme-enfant...

Brouillon d'une lettre... peine d'un père... mère cruelle...

Grandes lignes d'une de mes conversations avec cette chère Opaline...

L'aieul...

Septus en balade

Histoire de Worf

Partie d'un récit

... poursuite

Septus (fin)

Septus (épilogue)


La femme-enfant…

…Dans la forêt, perdu au milieu des meutes de loups, dans un recoin, tapis au plus profond des bois, une cabane fut construite...
Elle abrite un homme, ami d'un loup, qui venere la nuit et ses enfants, fils de la deesse mere...
Parfois il reve, parfois il dort, souvent il est dans le ciel, entouré des vents et libre, libre et souriant...rarement il est sur terre..mais quelle tristesse alors le retient...

C'est pourtant une nuit comme les autres, elle a debuté par son infinie solitude, les pensees portées vers sa femme, douce etreinte qui lui peine le coeur de ne pouvoir sentir sa presence...
Le loup, son ami, couché à ses côtés, gemissant et dormant, le bienheureux qui s'empâte et se laisse caresser par cette main distraite...
Et lui, toujours sans faim, n'arrivant à rien manger, perdant ses forces, les laissant s'ecouler lentement, dans un souffle...
Dans un souffle oui...Voilà ce qui occupe ses pensees...Le Souffle d'une ombre, de celui à qui il doit tant de choses et qu'il redoute pour ce qu'il a fait...
Oui, une ombre...
Il contemple une pierre, larme qui lui a ete confiée...
O Etincelle de vie, Atmeh, la femme-enfant...Chante pour moi...dis moi...apprends moi..je t'en supplie. ]Il ferme alors les yeux, serrant dans ce qui fut sa main droite une pierre, une larme de la deesse mere contenant le Souffle d'Atmeh...
Il ferme les yeux et sombre doucement dans le sommeil...
Adossé au mur de sa cabane, il ne voit pas la lumiere bleutée qui emane de son poing fermé...il ne sent pas cette chaleur qui monte le long de son bras...ce chant qui s'eleve, un hallal melancolique et lancinent, une voix triste et silencieuse qui a tant à dire pourtant...
Un murmure qui monte, plonge en son esprit et s'insinue doucement...
Lui se met alors à rêver, le corps parcouru de contractions, agité par le Souffle qui lui parle...et lui montre..

Il voit alors...
Il voit une ombre...La nuit l'emporte..Il ressent la douleur...regarde au dessus de lui...les branches d'un arbres...Il est sous un arbre...
Ses yeux se posent alors sur une belle femme, à la lueur de la lune elle passe, femme-enfant à la chevelure de nuit, etincelante de vie...
L'ombre avance apres avoir observe en silence et depose un joyau bleuté au sol...l'ombre recule et souffle ...'Present'...puis, sans un bruit, elle s'evapore dans la nuit...
La vision alors s'estompe..le noir happe son esprit et les brumes peu à peu se dissipent à nouveau...
Une taverne, une maison...Il entre...tiens, un homme boit seul, attable dans un recoin sombre, eclairé à la lueur d'une bougie...
Une femme entre, toujours aussi belle, la peau blanche et soyeuse...d'un pas leger et gracieux, elle se dirige vers l'homme...s'asseoids à ses côtés...
Ils discutent..
Elle semble abbattue...mais l'homme la rassure...Son regard brille...
Il renverse alors son verre...elle se precipite pour nettoyer et là...
Elle voit...Elle voit un bandage...oui, un bandage sur le torse de l'homme...
Incomprehension...Douleur...Inquietude...Ses sentiments me penetrent...
Ils se regardent...
L'homme hesite...
Il lui parle avec fougue..lui prends les mains et pose un genou à terre...Il lui parle avec ferveur...
Un long silence...comme si le temps s'arretait...
Un vide...encore...le neant l'emporte au loin, laissant l'impression s'attenuer...
puis...
elle revient...plus forte encore...
La passion l'etreint comme jamais...
l'Homme embrasse la femme-enfant...
Le vide à nouveau...
Et brutalement...la douleur revient...puissante et destructrice, coupant le souffle...
Il sent la douleur parcourir sa poitrine, traverser son coeur...comme un arc electrique...
Lentement, il se retourne alors que sa vision devient rouge...
Ses jambes tressaillent...ses membres s'engourdissent et il tombe, chancelant...

Un cri effroyable dechire la nuit...le loup se reveille en sursaut, inquiet de voir son compagnon et leche son visage...
Lui se reveille peniblement..la douleur...
il porte sa main gauche à sa poitrine, cherche son souffle comme si la mort l'avait etreint...jamais...jamais il n'a eu aussi mal...
Il tourne alors la tete vers son côté droit, il voit sa main ouverte et une pierre qui a roulé à terre, une pierre qui semble encore luminescente...parcourue de couleurs irrisees et ondoyantes...
Lentement, la douleur s'estompte et s'evanouit...
Il caresse le loup venu poser sa tete sur ses cuisses...
Oui, mon ami, oui..souffle-t-il...Guardi Guedj l'a dit...à chacun sa destinée, frere de la nuit..Il releve alors la tête, tristement pris par la melancolie de la nuit qui s'estompe, le pere de la Lumiere venant etreindre la douceur de la nuit qui s'eclipse...
Sa main vagabonde dans la fourrure chaude du loup, songeur...rêveur et libre, il contemple le miracle de la vie qui s'eveille...et dans un murmure, il dit :
A chacun sa destinée... 


Brouillon d'une lettre… peine d'un père… mère cruelle…

...s'avance lentement, un regard compatissant pour ceux qui sont dans son coeur et prends une plume, à la lueur de la lune et écrit*

En verité cela fait bien longtemps que je ne suis passé vous voir...Vous me manquez de là où je me terre...La liberté a un prix et il est à mon coeur de plus en plus lourd helas..
Je ne peux vous étreindre ni trop vous approcher mais la déesse veille sur vous...J'ai prié pour ça.
Comme le dirait Guardi Guedj, l'Aieul de tout le Monde: "le vent m'emmene là où il veut et je ne fais que le suivre, ne voyant pas d'autres destinations. Parfois, oui, parfois, à la croisée, le vent se tait et meurt en silence, le temps d'un repos, le temps d'un récit.."
Là, il entamerait une de ces merveilleuses histoires dont il a le secret, de sa voix d'écorce aussi claire que l'eau mais aussi douce que le murmure d'un vent..Oui, en verité il parlerait simplement de là où le vent l'a mené avant de le deposer ici, à nos côtés.
*S'arrête d'ecrire, regardant dans le silence ceux qui lui sont chers...Souris et reprends la plume plus silencieusement encore..*
Oui, il aurait simplement parle de là où naissent les legendes, là où meurent les histoires mais il aurait écouté, aussi silencieux que la nature, l'histoire de votre coeur...
Ainsi, je lui aurais dit de quelle belle histoire mon chemin fut le témoin.

Alors que naissait une enfant merveilleuse, douce et chaleureuse, rien, non en verite rien au monde n'aurait pu laisser penser quel destin fut le sien...
Son père, guerrier honorable parmi les plus honorables, veillait sur cette enfant, le coeur triste et lourd de peine, le regard perdu dans des pensées qui effaçaient la joie de son visage...
C'est pour cela que je me suis arrêté et que j'ai regardé, par la fenêtre, la peine d'un homme. En verité sa tristesse toucha mon coeur et je ne pus le laisser ainsi, l'invitant à parler et à se confier, souriant à la vie qui venait d'éclore.
De la voix forte du guerrier, habituée à commander, habituée à la simple vérité, il parla en ces termes : "toi, l'archer qui croise ma route, ne révèle point aux hommes ma tristesse! Donne leur la vision d'un père heureux qui ne tremble pas pour son enfant...Donne leur la vision d'un père joyeux que rien ne peut, en ce jour, attrister! Va, l'archer, et rapporte ces paroles aux hommes!"
Je faisais alors demi tour, sachant quelle sagesse etait celle de cet homme. Mais, alors que je faisais ainsi, mon coeur ne put s'y résoudre et je revins alors à la fenêtre...
Las, le guerrier me vit à nouveau et son visage se durcit à ma venue...Il gronda légèrement et, alors qu'il allait parler, je levais la main simplement, l'arrêtant dans son élan : 
"Toi, qui par la sagesse et le courage, a maintes fois prouvé ta force...Toi, le guerrier que nombre de légendes encensent...Toi, l'ami que je respecte..Toi, le père attristé au jour qui doit être le plus merveilleux entre tous...Dis moi ce qui te préoccupe et je viendrais en aide, en vérité et sur mon coeur, je te le promets!" 
Telles furent les paroles de mon coeur et le silence pesa un instant, une éternité qui ne fuit qu'un moment...
Le visage sombre et l'air grave, le guerrier voûta ses epaules, laissant alors son coeur parler et m'expliquer son drame, sa peine, d'une voix chevrotante et lasse : 
" Toi, l'archer, je te connais, le roi te fais chercher mais je sais le coeur que tu possèdes...Alors, je vais te conter ma peine. Je vais te parler de ma douleur de père et d'homme aimant...
Oui, j'aime une des femmes les plus belles d'entre les plus belles...mais aussi l'une des plus cruelles qui soit...Elle n'a, pour cette enfant qui est notre, que l'intérêt d'une hyène pour celui qu'elle vénère, son dieu de douleur et de sang...Et moi je me desespère, je ne sais que faire et me trouve prisonnier de mon amour..."
Lentement, les larmes coulaient sur mes joues, lentement sa peine me pénétrait...Et plus sûrement que n'importe quel acier, elle provoquait douleur intense et faiblesse en mes membres...Alors, echangeant de simples regards, le guerrier dont la sagesse est la plus puissante des armes, se pencha sur le berceau...Il me tendit alors, sans un mot, l'enfant endormie qui était sien. 
Honoré par sa confiance, touché par cette vie qui plapitait contre mon coeur, j'expliquais alors dans un murmure comment et où me rejoindre au père blessé par cette séparation. Puis, sans me retourner, sans un mot, je fendis les ombres pour mettre à l'abri cette enfant merveilleuse, attendant la venue de son père.
Dans sa sagesse, le guerrier avait encore l'espoir que celle qui occupait son coeur ne s'eveille aux sentiments d'une mère...Il essaierait jusqu'au bout, se battant pour qu'elle comprenne...
Moi, je tenais l'enfant et je ne sais comment ni pourquoi...mais autour de moi je sentais la presence des Ombres, rassurantes et protectrices. En verite j'etais sûr que rien ne pouvait nous arriver, non, rien!
Les Ombres étaient là, Sélène veillait à travers elles et posait son doux regard nocturne sur l'enfant qu'un père aimait plus que tout...
Les rumeurs me parvinrent qu'une traque etait lancée contre moi...une meute assassine que la mère levait à mon encontre, pour récupérer sa chair...l'offrir à son dieu de haine et de sang...Mais j'avais confiance, ma voie était la bonne et mon coeur ne pouvait faillir, la vie d'une fleur en dépendait et elle s'épanouirait dans la paix..comme le souhaitait son père.
Puis, alors que les Ombres murmuraient et répétaient les bruits du vent qui parvenaient jusqu'à moi, le père vint me rejoindre, le regard encore plus lourd de peine...
A ses yeux éteints, creusés par quelques larmes invisibles aux yeux des hommes, je compris quel fut le choix de la mère, de celle qu'il aimait...
Il murmurait dans un souffle qu'il n'avait pas d'autre choix, qu'il ne pouvait faire autrement...
Je lui rendis son enfant et adressait une prière aux Ombres, à la déesse, pour qu'elle les protège dans leur fuite...
Ce qui s'est passé ensuite, je ne le sais helas point...le coeur lourd et brisé par tant de peines, je repartais simplement en forêt, échappant aux hommes du roi et priant pour les âmes d'un noble coeur et d'une vie prête à fleurir...
Tel Guardi Guedj, je laissais le vent m'emporter au loin, car il venait de se lever...

Voilà le récit que j'aurais pu faire à l'Aieul de tout le Monde, mais en vérité je vous le dis, le vent a dejà du lui conter cette histoire et a continué sa route, simplement.
Je vais moi même reprendre la mienne, laissant là, plume et mots emprisonnés sur ce vélin, leur ôtant la liberte qui m'est chère mais que mon coeur commence à regretter, tant elle m'éloigne de vous, mes amis, mes freres...
*une larme vient obscurcir le vélin*
Allons, je sens dejà sur moi la caresse du vent, chaude et douce...comme l'étaient celles de ma tendre femme...
*une autre larme vient incruster sa peine*
Le hallal chantera, en vérité j'en fais serment! je le dois à ce père honorable, à ma femme que j'aime tant, à ce …. " écriture illisible, le texte s'arrete ici "…


Grandes lignes d'une de mes conversations avec cette chère Opaline…

Opaline Andra": Bonsoir ! :)
Septus Exnihilo": *crache une plume d'annabelle* en cette apres midi j'ai obtenu vengeance en effet....annabelle a peri sous mes coups...à la loyale..face à face!… alors quelles sont les nouvelles?
Opaline Andra": tristes...
Opaline Andra": tristes... urkas depend d'aguellaus ! :)…le souffle de Ys?
Septus Exnihilo": Ys? cet vermine est venue?
Opaline Andra": oui...
Septus Exnihilo": expliquez moi dame...la pierre de Selene...
Opaline Andra": deux affaires parallèles... ou une seule et unique?
Septus Exnihilo": et bien je ne sais pas dame...je ne connais pas ce qui s'est passe...vous me parlez d'Ys....mais prim et son pere l'ont arrete
oui il n'en a pas ete de même pour les Iagis...
Opaline Andra": Ponpon a été enlevé par Urkas
Septus Exnihilo": urkas...je lui dois quelques fleches à celui là...
Opaline Andra": et Dame Belinda, une sélénite et Fulgan ont ete enlevé par Aguellaus ! hum...belinda? et fulgan?
Opaline Andra": oui
Septus Exnihilo": prim...belinda est...*inquiet*
Opaline Andra": Belinda est....? parlez septus...
Primerys Skaya": belinda?
Septus Exnihilo": je ne sais l'a t'il battu? ...violée...
Opaline Andra": oui Belinda
Septus Exnihilo": fulgan en verite je m'en moque! cette vipere ferait mieux de ne pas se montrer devant moi!
Opaline Andra": Aguellaus?
Septus Exnihilo": je lui dois ma condition de traque...il est venu en rire devant moi, dans les geoles *colereux*
Opaline Andra": mais non comme Fulgan soignait une blessure que Belinda s'est daite en tombant… ils ont ete enlevés et seul Fulgan a subit les outrages de Aguellaus... pour l'instant mais il a promis a Belinda que son tour viendrait
Septus Exnihilo": elle est sauve?
Opaline Andra": je l'ai soignée, réconfortée et elle s'est endormie
Septus Exnihilo": c le principal
Opaline Andra": elle a un peu déliré mais n'est pas allé jusqu'au bout de ses propos
Septus Exnihilo": merci dame..soyez remerciee par la deesse...cet etre ne la touchera plus jamais...par selene!
Opaline Andra": elle a du se rendormir apres un moment je l'ai laissée sous bonne garde au temple de Wh Maitre Reyno veille sur elle
Septus Exnihilo": votre sagesse marque encore sa preuve
Opaline Andra": j'ai confiance en lui
Septus Exnihilo": le maitre marchand est quelqu'un de bienveillant il la protegera...*enrage de ne pas pouvoir aller en ville à cause d'un decret royal*
Opaline Andra": cette possession prononcée est étrange j'en ai aussitot parler à Maitre Nimodes qui devrait me repondre
Opaline Andra": parlé pardon et j'en ai aussi touché un mot a Khassandra , notre grande pretresse, elle doit faire des recherches
Septus Exnihilo": ce dernier a decrete que j'avais truqué un proces...et a decide que je devrais finir mes jours à l'ombre de ses geoles... je m'y refuse prim… dame opaline? quelle possession? en verite vous m'inquietez ... et passez donc mon salut à maitre nimodes...j'attends toujours de ses nouvelles
Opaline Andra": ah oui c'est vrai vous n'avez pas suivi car vous vous desinteressez du sort de Fulgan
Septus Exnihilo": fulgan est une vipere je le vomis simplement et lui donnerait la mort si je le croisais
Opaline Andra": je crains que nous ne puissions faire commerce dans ces conditions Septus
Opaline Andra": cette attittude radicale...
Septus Exnihilo": opaline..dame..c lui..fulgan qui est venu se gausser de moi
Opaline Andra": ni sage ni digne de demander alliance... alors que jt enchaine...
Opaline Andra": ce n'est pas une raison Septus...
Septus Exnihilo": il m'a crache au visage et m'a dit que je pourrirais dans ces geoles
Opaline Andra": nous parlons de defendre nos cultes et vous videz querelle personnelle
Septus Exnihilo": car en tnat que conseiller du roy..il a demande ma mort...il l'a dit devant moi
Opaline Andra": *baisse les yeux*
Septus Exnihilo": et s'il n'est pas encore mort...c bien parcque l'interet du peuple m'importe plus que ce chacal... et que je ne veux qu'une main tendue...pas un poing pret à se detendre!
Opaline Andra": vous aurez tout le temps et le loisir de vider cette querelle une fois l'affaire passée
Septus Exnihilo": c en cela que je compte la mener opaline meme si son sort ne me gene guere
Opaline Andra": et votre vengeance n'en sera que plus grande si il est vivant... car mort... *soupire*
Septus Exnihilo": je ne suis pas un tueur opaline...,je croyais que vous l'aviez compris
Opaline Andra": une vendetta est une vendetta et je ne veux rien en connaitre...
vous ai je traité de tueur?
Septus Exnihilo": non mais vous sous entendez sa mort...
Opaline Andra": oui une mort horrible, celle qui conduit a la depossession de l'âme
Septus Exnihilo": comprenez ma colere envers celui qui s'est moqué de ma liberte brisee et qui s'en est delecte...mais je comprends la sagesse de vos paroles...expliquez moi ce qui est arrive?
Opaline Andra": Fulgan est le jouet d'Aguellaus…: il a été marqué et lui appartient maintenant… pour le sortir de la et adapter les soins ...il serait bien plus utile que vous nous reveliez qui est aguellaus
Septus Exnihilo": *reflechis*
Opaline Andra": puisque vous le savez
Septus Exnihilo": quelles furent les paroles d'aguellaus?
Opaline Andra": et avant qu'il ne s'attaque a Belinda…tu appartiens au souffle ...
Septus Exnihilo": non pas opaline je vous ecoute
Opaline Andra": il a dit ( aguellaus) : "tu appatiens au souffle" ... il m'appartient , je l'ai marqué...
Opaline Andra": je suis sa voix, un souffle....
Septus Exnihilo": opaline...dame...j'ai peut etre en effet souvenance d'un nom tel que le sien...en verite c Guardi Guedj qui m'en avait parle...lors des croisees
Opaline Andra": Guardi guedj? *ecoute avec attention* vous êtes la septus?
Septus Exnihilo": oui dame...je cherche quelles furent les mots de l'Aieul de tout le Monde oui je me rappelle legerement… je me souviens de ce qu'il ma dit
Septus Exnihilo": il a parle du Souffle, Aguellaus le Messager, le porteur de sa parole … il a parle du Souffle, Aguellaus le Messager, le porteur de sa parole a t il dit… tels furent les mots de Guardi Guedj
Opaline Andra": le messager de quoi?
Septus Exnihilo": le Messager de la parole divine.... oui c ce que l'Aieul a dit…l'aieul des dieux? tout celà est confus pour moi...
Septus Exnihilo": non dame...l'Aieul est un vieillard
Opaline Andra": quand était ce?
Septus Exnihilo": que l'on peut croiser àsur les chemins, lorsque le vent se tait et qu'il fait silence, parfois l'Aieul s'arrete et parle
Opaline Andra": ...
Septus Exnihilo": ainsi je le rencontrais...il etait tard et mon feu vacillait
Opaline Andra": et dans quelle conditions était ce , ces confessions... oh pardon… le vent se fit alors doux et silencieux...et je le vis apparaaitre sur les chemins… il etait tel qu'il avait toujours ete, vieil homme decharne à la peau aussi creusee que la terre… sa voix, si faible, un murmure du vent et pourtant aussi claire à l'oreille que l'eau claire d'"un ruisseau… oui ainsi s'est il tenu devant moi, aidé de son baton de marche… il s'est alors assis, sans un mot comme la coutume le veut, nous avons partage la chaleur vacillante du feu… puis, alors que son regard brillant semblait me penetrer...je me mis à rompre le silence, demandant ce qu'il souhaitait… alors il me repondit en ces termes : et toi jeune archer, Septus le chasseur, quel est ton souhait?: je ne savais que dire...ni quoi penser...son regarde me dissequait et le silence etait etrange...comme si le monde s'etait tu...ecoutait ma reponse.. mais alors que j'allais parler...Guardi Guedj leva la main et me dit simplement que mon souhait etait à moi...que ma parole etait mienne et que la donner à d'autres..ct me perdre… j'avais du mal à saisir...jt surpris mais je ne repondis pas…Guardi Guedj se mit à contempler le feu, aprochant ses mains faites dans l'ecorce des arbres, aussi rigides et graveleuses...les rides de son visage lui donnaient l'aspect des sillons de la terre mais son silence..son regard...je ne comprenais pas trop mais j'attendais… alors il parla..toujours en contemplant le feu…En verite l'archer, le vent m'a porté ici, comme il l'a toujours fait...le vent s'est tu et je suis venu ecouter... je suis venu, attendant que le vent me dise qu'il est temps de partir mais avant cela...je vais te raconter quelque chose… je vais te conter l'histoire du Messager..celui qui s'est perdu dans la parole d'un autre…Oui, le vent me mene là où les histoires naissent et deviennent legendes..ecoute celle ci ...En verite, Aguellaus etait un enfant de la Nuit...il etait ce que l'on appellait il y a bien longtemps un porteur de mort… Au nom de sa foi, il a porte la mort plusieurs fois..souvent…il parlait au nom de sa foi, etait sa parole et sa main… en Son nom, il apportait ce qu'il nommait son Souffle...la mort definitive… oui car en son temps, les pierres de destinee n'existaient pas, ct bien avant l'eclatement des miroirs… Aguellaus, une nuit, tomba sur une femme, une femme-enfant
Opaline Andra": *ecoute passionnement*
Septus Exnihilo": pendant un temps, il connut la paix et son coeur parlait pour lui meme, non en la parole sacrée… car enverite l'archer, tout homme a droit au repos, le temps vient pour tous et Aguellaus croyait le sien venu… il passa ainsi, au creux du bonheur durant quelques annees....mais helas...dans sa langue, son nom voulit dire le Messager, le porteur de Sa parole...et jamais sa destinee ne devrait changer..non jamais car les dieux ne le permettent pas.... là, l'Aieul de tout le Monde me regarda en silence, sans mots dire...pourtant je sentais qu'il parlait encore à mon coeur...que ses mots etaient des murmures pour moi seul…il se leva sans un bruit, le vent se levait aussi... et il suivit le vent...s enfonçant dans la nuit.... pourtant sa voix me parvenait encore... les dieux ne le permettent jamais...car en verite son nom signifie le porteur de Sa parole, le Messager... ces mots raisonnaient en moi...mais je ne sais pkoi, je les oubliait jusqu'à ce soir... c le mot Souffle qui m'a fait surgir ce souvenir...
Opaline Andra": *interloquée* mais quels etaient les murmures?... la suite, que s'est il passé? *impatiente, captivée*
Septus Exnihilo : le Souffle de la Nuit, tel etait sa destinee...
Septus Exnihilo": apres? et bien...pour tout dire dame opaline...Aguellaus est mort...portant la parole de sa deesse dans un ultime combat...
Opaline Andra": Messager de la parole divine , soit... mais de quel Dieu? Ogrimar? Sa déesse? Sa déesse, messager sombre?
Septus Exnihilo": il est mort dans la solitude et cette nuit là, alors que la lune montait....
Opaline Andra": serait ce de Sélène que vous parlez?
Septus Exnihilo": des myriades de pierres de lunes brillerent dans la nuit… nul ne sait pourquoi...mais les pierres brillerent…on dit que ces pierres ont une histoire dame opaline
Opaline Andra": *boit les paroles de septus*
Septus Exnihilo": chacune d'entre elle est une larme que Selen a verse pour les peuples, pour la vie qu'elle n'avait pu sauver... chacune de ces pierres contient l'essance et la compassion de la deesse pour nous, oui...chacune... leur pouvoir reside en l'histoire qui les impregne...ecoutez vous parfois les pierres parler et pleurer?… moi oui, je les ecoute
Opaline Andra": les pierres de lune brutes ont elles cette capacité?
Septus Exnihilo": en verite elles sont un chant au coeur que rien ne peut eteindre, tel est le pouvoir de la deesse… pour moi elles ont ce pouvoir opaline
croire donne la force de le realiser
Opaline Andra": elle l'aurait donc également pour Aguellaus… qu'est il advenu de son amante?
Septus Exnihilo": pour qu'un papillon gagne sa liberte...il doit y croire... son amante est morte...esseulée et triste, pleurant tout au long de sa vie...
Opaline Andra": savez vous comment elle se nommait?
Septus Exnihilo": mais ce n'est pas Guardi Guedj qui m'a appris cela...
Opaline Andra": qui donc? les pierres?
Septus Exnihilo": c une pierre, une pierre que j'ai retrouve entre mes mains alors que les paroles de l4aieul me parvenait encore oui...*triste* Aguellaus le Messager est mort au nom de la deesse, portant son nom et le Souffle
Opaline Andra": une pierre de lune bien sur?
Septus Exnihilo": oui dame opaline...une larme de la deesse
Opaline Andra": la deesse vous aurait elle soufflé le nom de la defunte?
Septus Exnihilo": non dame...son nom s'est perdu au fil du temps....on dit d'elle qu'elle erra sur le monde, tenant pret de son coeur un eclat de pierre bleue...
0paline Andra": un saphir bien sur....le coeur de jaffo
Septus Exnihilo": elle mourut là où Aguellaus fut mort...comme guide par cet eclat bleu jusqu'à lui...guide par Sa larme
Opaline Andra": Comme tout ceci est passionnant Septus ! 
Septus Exnihilo": on dit qu'elle s'est laissee glisser au sol...et s'est assoupie simplement
Opaline Andra": sais t'on ou il mourut?
Septus Exnihilo": et bien en verite je pense le savoir oui...
Opaline Andra": Septus ... je pense que nous pourrions mettre au point une strategie pour liberer Aguellaus
Septus Exnihilo": c pour cette raison que je souhaitais avoir audience aupres de la duchesse...dame opaline...qui vous dit qu'il est prisonnier?
Opaline Andra": de son destin et du remord…le remord de sa belle
Septus Exnihilo": telles furent les paroles de Guardi Guedj : car les dieux ne l'acceptent pas....
Opaline Andra": la torture de son sort… qui touche la paix ne retourne pas a la mort
Septus Exnihilo": je vais vous dire autre chose dame...
Opaline Andra": *ecoute*
Septus Exnihilo": quelque chose que je n'ai conte qu'à mes freres et soeurs de Selene… je ne sais si mercator vous en avait parle dame opaline mais...: il y a quelques temps...il m'avait soigne
Opaline Andra": il vous aimait oui...
Septus Exnihilo": mes blessures etaient tres graves....torturé et la main droite broyée en morceaux... *triste en y repensant..essaie de bouger ses doigts de la main droite..triste encore*
Opaline Andra": mais continuez je vous en prie
Septus Exnihilo": enfin il m'avait soigné meme si je me revele etre quelqu'un de fort antipathique en ce qui concerne les medecins… mais ce qu'il ne savait pas...ct ce qui m'a mis dans cet etat...
Opaline Andra": *pose son menton au creux de la paume**fixe Septus dans les yeux*
Septus Exnihilo": à cette epoque, votre frere, Fou andra, avait ete possede par un dopple et j'avais, malgre mes blessures, aide à sa sauvegarde… oui *sourit* silemna doit m'en vouloir encore d'ailleurs...jt à peine convalescent mais je ne regrette pas ma main perdue pour l'âme de Fou… enfin quelques jours auparavant, une histoire parlait d'un esprit, Antares
Septus Exnihilo": je fut frappe par la curiosite de savoir ce que ct et je me mis alors en chasse, ayant appris que l'esprit avait ete aperçu dans des terres de chasseurs de brehan… alors que je suivais une piste, je fut attire vers une petite clairiere… j'ecartais les feuillages qui genaient ma vue et là...au milieu de la clairiere, je vis Antares, l'esprit des tempetes… mais aussitot, alors que je m'appretais à avancer vers antares...qui à ma grande surprise etait une epee… l'epee crepitait d'eclairs
Opaline Andra": *une épée?*
Septus Exnihilo": oui dame...l'esprit avait etait enferme en son sein…l'esprit etait enferme mais la haine le tenaillait et sa violence se fit sentir...autour de moi, des silouhettes apparurent, me coupant toute retraite... des sortes d'acolytes, drapes de noirceur et souriant de maniere macabre... bref je pris alors la decision d'utiliser un parchemin de rappel et d'en briser le sceau afin de me retrouver en securite… amis la magie liberee ne produisit rien...l'esprit bloquait cela... sachant alors que les acolytes s'approchaient de moi...je pris la resolution de me battre...
mais j'entrevis..dans leur ligne, une possibilite...je m'engouffrais dedans, aussi vif que je le pus et creeait une percee suffisante pour me laisser passer… je pris alors...je le reconnais...mes jambes à mon cou et fuyant...je souhaitais avertir le peuple...les fideles de la nature… mais...pourtant rapide et connaisant bien la foret...je ne arvenais pas à les semer...toujours derriere moi...à me talonner... rien ny' pouvait faire...mes fleches: impuissantes...mes ruses? Inutiles…j'epargnerais les details mais je reussis à leur echapper ainsi pendant des mois...combattant pour m'en sortir et sortant de plus en plus blesse...eux souriaient… c alors que je compris ce qu'ils cherchaient : ils ne voulaient pas ma mort mais m'utilisait pour que je les mene à d'autres qui savaient deja certaines choses...
Opaline Andra": mais le rapport avec aguellaus? *sourit*
Septus Exnihilo": ils se contentaient de m'affaiblir … aussi, refusant de mettre d'autres vies en danger...je fis face … ils le comprirent et se jeterent sur moi comme des betes enragées...je fus vite brisé, bras...flancs...dos..tailladés jusqu'à l'os, faible et presque sans vie… alors que l'un des acolytes me tenait et me soulevait, une lame prete à me tailler la jugulaire… alors que j'allais sombrer et offrir mon âme à la deesse...une ombre surgit ... silencieuse..feline et gracieuse...un seul eclair scintillait entre ses mains... la lame n'eut pas le temps deme couper la gorge...l'acolyte qui me tenait tombait à mes pieds, m'eclaboussant de son sang chaud...l'ombre etait derriere lui, sa lame ensanglantee ...il se tourna vers les autres... les acolytes qui m'avaient broyes et tortures, contre leskels jt impuissant...il leur faisait face..seul… on aurait cru qu'il jouait avec eux, glissant sous leurs coups...taillant, tranchant , comme si le temps etait lent pour lui face à eux...on aurit dit une danse… oui...une danse de mort et à chacun de ses coups...un acolyte tombait...froid sur le sol… en quelques instants...la mort avait frappe les acolytes...et rien ...rien ne parvint de cette ombre...pas un mot...pas un sourire…implacable et froid, silencieux et felin...tel etait celui ci...je me rappelle ses paroles avant de m'etre evanoui...trop epuise par mes blessures... quand je me reveillais..jt au cercle de Windhowl...blesse mais vivant...tel que me trouverent mes freres et soeurs selenites… mais ses mots raisonnaient encore en ma tete : ton Souffle n'est pas venu....*se tais, silencieux, perdu dans ses pensees* *murmure : oui c ce qu'il m'a dit...ton souffle n'est pas venu..
Opaline Andra": *ebahie*il a dit : Prend garde a ne pas respirer trop fort, ce pourrait etre ton dernier souffle... se pourrait il que toute cette histoire ne soit que la materialisation de votre vengeance? *doute*
Septus Exnihilo": *eclate de rire* allons dame...
Opaline Andra": tssss
Septus Exnihilo": je suis conteur...les histoires sont mon rayon...pas les arcanes
Opaline Andra": mais ce lieu ou les pierres brillèrent... les arcanes sont le mien Septus ! :)
Septus Exnihilo oui dame je le sais bien :) moi je n'y entends rien
Opaline Andra": c'etait une magnifique histoire Septus
Septus Exnihilo": ombre et lumiere, telles sont les paroles de la deesse
Opaline Andra": est ce l'ombre qui se fait derriere la lumière ou la lumière qui émmerge de l'ombre? septus une derniere chose... le lieu des pierres qui scintillerent ... ou etait ce? le cercle de windhowl?
Septus Exnihilo": dame opaline...je pense en effet que le cercle de widhowl est ce lieu car en verite c le lieu où les vents convergent...vers la cite des vents
Opaline Andra": et cette épée? antares...
Septus Exnihilo": quand à Aguellaus...je ne sais ce qu'il est....mais je sais que je lui dois la vie...si ct lui..
Opaline Andra": existe t'elle encore d'aprés vous?
Septus Exnihilo": l'epee..et bien j'ai appris plus tard que l'esprit avait ete libere mais oui je sais qui est le gardien d'une telle lame
Opaline Andra": qui donc? *se sent trop directe* bien je crois qu'avec les éléments que vous m'avez fournis , j'ai de quoi interesser les Syliens.. :)))
Septus Exnihilo": *ris* oui dame...je le pense aussi
Opaline Andra": mais qui garde l'épée?*rit a gorge deployée*
Septus Exnihilo": mais je susi pret à en dire plus...si jamais il etait temps de parler au conseil
Opaline Andra": une chose encore...
Septus Exnihilo": *ecoute*
Opaline Andra": et jusque la votre fantastique histoire porte le vent de la vengeance de Selène
Septus Exnihilo": evoluer, apprendre et apprendre encore, tel est le lot de la sagesse… je ne fais que repeter les paroles d'une larme
Septus Exnihilo": je ne crois pas que la deesse agisse, je ne sais qui est la personne qui a fait ce qu'il a fait à fulgan… mais je ne crois pas non plus à une possession
Opaline Andra": mais cette larme ... c'est celle de Sélène… ce souffle c'est celui de Aguellaus… et celui qui frappe Fulgan
Septus Exnihilo": ce sont des rumeurs opaline...*sourit* ou alors vous y croyez *mutin*
Opaline Andra": je doute que Fulgan soit Ogrimarien ! :)
Septus Exnihilo": ce qui veut dire que vous avez compris alors l'homme est compose de lumiere et d'ombre… en lui existe la dualite et selene est pareille, ombre et lumiere, comme vous...comme moi
Opaline Andra": Aguellaus echapperai au contrôle de Sélènevous parjurez ! ;)
"Septus Exnihilo": ne pas l'accepter certes, mais le reconnaitre tout du moins est un pas vers la sagesse… rit* je ne parlais pas d'aguellaus..je ne sais meme pas si celui qui m'a sauve etait cet personne… mais ses mots raisonnent encor en moi : l'heure de ton souffle n'est pas venu.. oui...les seuls mots qu'ila prononce…: sinon...on aurait dit qu'il etait compose d'ombre, la couleur de la nuit etait sienne... *yeux perdus dans le vague* mais je ne saisis pas pourquoi si ct aguellaus...pourquoi il s'en est pris à fulgan...à moins que...*se tais et baisse la tete pour cacher son sourire*
Opaline Andra": vous dites que Fulgan sert Ogrimar ! :)
Septus Exnihilo": de rien dame *s'incline et reprends sa posture sans sourire* oul je ne le pense pas du tout!… mais j'ai deja parle du hallal opaline
Septus Exnihilo": le chant du peuple qui chantera et s'etendra

" écriture illisible "
Septus Exnihilo": coucher des mots sur un velin, c les mettre en cage, leur ôter leur liberte de voguer au gré des vents :) et cela ne m'enchante jamais...je prefere toujours laisser les vents porter et ecouter les mots…


L'aieul…

…Une nuit comme les autres, passant son temps auprès d'un feu agréable, rêvant et souriant…l'arc repose à ses côtés, une flèche d'argent lui sert de broche à rôtir le civet qui fume et grésille, seul les bruit du vent faisant bruire les feuilles des arbres et les chants de la nuit percent le silence…
Soudain, le vent se lève, étrange et doux, sauvage, capricieux et caressant son visage..Sans lever les yeux de la contemplation des flammes, il sait : l 'Aieul de tout le Monde est là, le vent s'est tu aussi rapidement qu'il était venu et une légère odeur d'écorce parvient à ses narines, douce et forte…
- Bonsoir, Aieul de tout le Monde. En vérite cela fait bien longtemps que les vents n'ont porte ta présence Fais un signe de la main pour l'inviter à s'asseoir Prends donc place Guardi Guedj, et partage la chaleur de ce feu. Sourit simplement en entendant le froissement du vieux tissu qui recouvre le corps maigre du vieil homme, qui garde toujours le silence Alors, ami, quel est donc le vent qui te porte à moi en cette nuit étoilée ? Ne garde pas silence, tu sais que tes récits et tes paroles sont à mes oreilles musique et au cœur lumière Le silence se fait pesant, l'archer se sent alors observé par les yeux bleus, couleur du ciel, enchâssés dans un visage aux sillons creusés comme la terre parfois labourée…observé et pourtant apaisé par la présence du vieil homme… 
Alors, la voix du vieil homme, un murmure aux accents écorchés comme l'écorce des arbres, et pourtant aussi claire que l'eau des rivières, portée par le vent jusqu'aux oreilles de chacun s'éleva, aussi sereine et calme qu'à l'accoutumée… 
- Dis moi donc, jeune archer libre, quelles sont les paroles que tu souhaitais m'entendre conter ?
Un léger sourire venait alors éclaircir et creuser de nouvelles rides sur son vieux visage d'où la clarté de ces yeux bleus brillaient et perçaient l'âme
Allons, raconte moi donc les paroles que tu souhaites entendre. Le vent m'a laissé un instant de repis et ne me porte plus, parle Septus.
Le silence se fit à nouveau, les deux êtres s'étudiant l'un l'autre, Guardi Guedj affichait un sourire et fouissait son bâton de marche dans le feu pour en raffermir l'extrémité qui l'aidait à marcher…Septus lui, restait fasciné et observait le moindre geste accompli avec lenteur et précision de l'Aieul.. 
Je ne sais Aieul, seul toi et les vents peuvent bien savoir quelles furent les histoires dont tu fus le témoin, histoires qui devinrent légendes.
A ces mots, Guardi Guedj leva une main, imposant le silence de ce seul geste 
tu es bien jeune encore, conteur de la nuit. Mais tu n'as pas répondu à ma demande. Aurais tu peur de ce que tu aimerais entendre ?
Ses yeux se plissèrent pour ne devenir que deux fentes d'où jaillissaient un regard brillant, plus aucun bruit ne parvenait ni ne troublait le silence à part le feu qui crépitait et laisser exploser sa fureur en petits éclats de braises épars…L'archer baissa les yeux, puis releva la tête…
En vérité Aieul, je n'ai peur que d'une seule chose en ce monde..
Et quelle est donc cette peur qui lie ta langue et éteint ton sourire ?
Le silence se fit pesant à nouveau, l'archer cherchait quoi répondre et ne trouvait pas.. il fut pris d'une gêne qu'il n'arrivait pas à contrôler… 
Je ne sais pas, Aieul…je ne sais pas … " souffla t-il, presque murmurant " 
Guardi Guedj se redressa doucement, s'adossant à un tronc d'arbre pour y reposer son dos ancien, laissant échapper un soupir, observant toujours le jeune archer allongé de l'autre côté du feu…
Celui qui croit savoir est loin de la vérité, celui qui ne sait pas approche de la connaissance. Telles furent les mots de l'Etincelle de vie.
Son regard plongea alors dans les yeux du conteur, attendant en silence…
Atmeh, l'Etincelle de vie… " murmurait-il " Parle moi d'elle, Aieul, parle moi de celle dont la larme de la déesse chante à mes oreilles ! 
Parle toi, conteur, que t'as donc chanté cette pierre que tu tiens ? Qu'a dit l'Etincelle de vie à celui qui écoute les larmes de Sélène ?
Sa voix se fit murmure, son visage prit l'expression d'un vieil homme à l'oreille attentive. Le conteur ferma alors les yeux et parla sans s'en rendre compte, répondant à l'invitation silencieuse contenue dans l'attitude de Guardi Guedj…ne pouvant faire autre chose que d'y répondre.. 
Elle m'a parlé de son voyage… De la route, le chemin qu'elle a suivi. Elle fut tour à tour vénérée, championne, bannie, prophétesse en terre d'exil et protectrice du peuple en d'autres lieux… Mais le chemin qu'elle fut heureuse de prendre… Le seul qu'elle eut le loisir de choisir, sans le subir… Ce fut le chemin du Souffle de Mort…Le silence se fit à nouveau…dura quelques instants.. 
Continues jeune archer…continues.. " murmurait l'Aieul "En vérité, Aieul, Atmeh était d'une grande beauté, sa chevelure noire tombait en tresses et cascadaient le long de son corps à la peau laiteuse et douce comme le linceul des étoiles. Certains murmuraient qu'elle était l'Etincelle de vie, la femme-enfant aux yeux couleurs de nuit. elle avait le don de guérir par un sourire tous les maux des gens, à peine vous touchait elle que la santé fourmillait en vous.. oui, certains murmuraient qu'elle était bien plus encore… mais tous le voyaient, Atmeh n'avait pas eu le choix d'accepter sa destinée…la déesse des Mystères l'avait choisie et rien ne devait entraver son chemin…non rien…
La tristesse se fit entendre dans la voix du conteur, comme si cela le touchait et il baissa alors le regard, se perdant à contempler le feu, les yeux dans le vague..
Guardi Guedj intervint alors …Oui, conteur, rien ne devrait entraver la destinée de chacun, rien… Mais le Porteur du Souffle fut placé sur son chemin et la libéra… A ces mots, le froissement d'étoffes se fit à nouveau entendre, en même temps que le vent se levait à nouveau, avec soudaineté et douceur… Le bâton vint remuer les braises du feu, arrachant un gémissement de plaisir et une envolée de braises rougeoyantes alentour… Allons, conteur, il est temps pour moi… Le vent me parle et il m'apporte le soutien dont j'ai besoin. Il me porte et je ne peux rester ici pour l'heure. 
- Je sais cela, Guardi Guedj, celui que les vents portent…
L'Aieul sourit simplement, lissant son vieux manteau posé sur ses épaules frêles…
Il est vrai que tu sais, mais tu t'éloignes de la vérité, enfant de ta déesse… N'oublie jamais cela. Alors, il ferma les yeux et parla, cherchant son souffle avant cela…
Jamais la destinée ne devrait changer… non, jamais… Car les dieux ne le permettent pas…Le conteur sentit alors un regard se poser sur lui… En son cœur, la voix de l'Aieul résonnait encore : Car les dieux ne le permettent pas..
Il releva alors le visage et chercha des yeux le vieil homme…Un Souffle de vent vint caresser son visage et forcer ses yeux à se fermer.. Lorsqu'il les rouvrit, le vieil homme avait suivi le vent, sa silhouette disparaissant au bout du (6:15 PM) sentier…Et pourtant, sa voix parvenait encore, comme un murmure porté à ses oreilles : Car les dieux ne le permettent pas… Cette nuit là, le sommeil fut agité.. 


Septus en balade

ho mon voyage...et bien
apparemment les nouvelles ne sont pas parvenues jusqu'ici *range son arc et prends la main de muad*le navire sur lequel j'ai embarque a echoue dans une violente tempete mais la chance veillait sur moi encoreou alors toi peut etre *souris* oui en verite en verite disais je je ne suis monte à son bord que pour y trouverun maitre des arcanes… ce dernier devait aller ailleurs…et j'ai demande à sa science de me porter en Assantekya… car les ponts etaient brises ou occupes par les demons alors il a dit qu'il pouvait faire cela aussi, une ou deux journees avant la tempete…l'arcaniste reussit son rituel et m'envoya j'ai eu une derniere pensee pour toi avant de penetrer dans le cercle...
*remonte sur ses cuisses tendrement* puis j'ai pense que folet te protegeait koi k'il advienne et ma resolution etait prise j'ai alors serre mon arc, encoche une fleche et j'ai attendu je fus aveugle par la lumiere emanant du cercle et quand mes yeux ont repris leur eclat *deglutis, larmes aux yeux*...des cendres, partout, des cadavres juches les uns sur les autres...*ferme les yeux et crispe ses mains dans les cuisses, laissant couler des larmes*du sang, l'odeur du sang et de la charogne et autour de moi une jeune troupe de quelques guerriers accules par une armee de sauvages demons ceux du er rang se faisaient devorer les membres tenants leurs lances et armes...*a du mal à parler*...*les yeux vitreux* alors je sais pas pourquoi ni ce qui m'a pris... mais... j'ai...*enfoui sa tete sur ses cuisses* *la regarde, les yeux embues* *la voix chevrotante* j'ai pas pu bouger mon amour...paralyse...une chappe de plomb me collait à la roche sous mes pieds... et je ne voyais que les pauvres hommes femmes et enfants qu'ils tentaient de proteger... je ne sais... tout ce que je sais est là *montre sa tete du doigt* le son de leurs agonies, les cris des os rompus, dechiquetes par des gueules feroces et emaciees le regard d'enfants, de mères , tendant vers moi...leurs mains innocentes...et moi...moiqui ne bougeait pas .... de partout, l'odeur envahissait et collait à ma peau, cris, sang, faces innocentes... et moi...immobile...sans la force de lever le moindre muscle...de bander cet arc qui etait mien...*se tais et deglutis, se serrant contre celle k'il aime*alors..quand ils eurent fini leurs sanglant repas... par honte de moi meme ou je ne sais comment un cri strident est monte en moi un cri de rage qui a decolle mes bottes de leur chappe... le regard des enfants peut etre je ne sais.... alors j'ai jete mon arc et me suis jete sur l'arriere garde demoniaque, zombies putrefies en hurlant de toutes mes forceset bien...la rage qui m'animaitm'a permis de tenir les premiers furent renverses sous l'assaut et tomberent dans le vide des ponts j'ai alors pris
la ere arme à mes pieds et j'ai hurle, frappé dans tous les sens, sans savoir ce que je faisais... je ne voyais presque rien, mes yeux pliaient sous la rage et les larmes les inondaient de sueur et de sang...je ne sais cb de temps je me suis battu ainsi...j'en ai meme mordu certains n'ayant plus d'armes en main puis ... j'ai entendu un sifflement un sifflement que je reconnaitrait entre mille celui d'une fleche elle a atteint l'oeil du demon penche derriere moi et qui allait jeter ses crocs sur mon cou ma rage s'est eteinte d'un seul coup, reprenant mes esprits...
les creatures tombaient une à une...fauches par la precision…l'adresse et la puissance des fleches mortelles j'ai cherche de la tete à voir d'ou elles venaient puis, mes yeux recouvrant encore leur eclat je vissur un promontoire, adosse contre un pan de mur en ruine une silouhette dans l'ombre seul depassait l'acier brillant d'une fleche prete à frapper... quand elle vit que je l'avais vu.. elle se deroba et disparu sans laisser de traces je ne sais qui elle etait mais elle me semblait familiere...moi jt couvert de sueur, de sang et de blessures...et d'un coup, alors que mes vetements etaient lambeaux…je me suis rendu compte de la douleur et de la fatigue qui assaillaient mon corps...mes jambes se sont derobees sous moi et je suis tombe au milieu de la marée sanguinolente alors, avant de sombrer...j'ai entrevu...les dragons volaient dans le ciel, se battaient noblement tels les coursiers du vent, chevaucheurs de foudre…contre leurs freres morts et ramenes à cette caricature de vie j'ai reconnu, au loin, aux portes meme du temple...Sorenta, le briseur de heros qui m'avait terrassé en althea, à qui j'avais offert ma vie pour l'apaiser… il tronait sur une montagne de chair et jetait ses bras vers le ciel, plein de trophees macabres comme un defi…


histoire de worf

ecoute ô ma tendresse l'histoire de deux freres... en force et en âge pareil à de vrais hommes des le plus jeune age fils du chef du clan, de la meute qu'il
commandait tous fiers guerriers, honorant leurs ennemis vaincus comme leurs propres freres*continue son massage*des guerriers, vetus de peaux de betes, combattant dans la seule valeur de l'acier et de l'hommesans artifices ni magies
voguant sur leurs fieres montures, comme des seigneurs… voguant disais je sur leurs montures…au gré du vent et des combats qui menaient leurs vies et de ces deux enfants, aucun n'aimait son frere plus que l'autre, force, courage, honneur, fierte les animait…ils etaient l'âme de la tribu, l'orgueil du chef et la fierte du pere… tous les deux aussi puissants, habiles ils suivaient le clan, respectait la loi du sang…celle qui commandait et que tous suivaient *continue son massage doucement* les vois tu muad ces enfants? sens tu leurs forces t'impregner? leurs fiertes et la puissance de leur liberte? ferme les yeux et detends toi mon amour, laisse libre ta pensee *continue de la detendre du mieux qu'il le peut* les ressens tu en toi?*respire profondement comme s'il goutait leur sueur et leur force* alors ces enfants vinrent en nos terres, leurs montures et leur clan ayant les deposa sur le rivage leur clan foula le rivage, le pere à la tete, les enfants sur ses cotes…alors, ils s'animerent et marcherent vers les terres en guerriers ils venaient, en guerriers ils allaient se presenter, fiers et droits arrives devant la forteresse de la cite le clan fit halte du haut des remparts, un garde les vit et paniqua devant cette horde sauvage les guerriers fiers, ne cillaient pas et attendaient simplement devant les portes sur les remparts vint l'intendant, imbu et enerve d'avoir du quitter sa couche pour ces hirsutes…la conversation s'engagea et par impolitesse, se croyant superieur à eu…l'intendant les traita comme des mendiants…cela suffit au sang du clan, fier et honorable, ils chargerent la citadelle et l'assiegerent de toute part on eut dit la foudre qui frappait, le tonnerre des vagues qui s'abattaient et la fureur du volcan qui grondait ils chargerent, encore et encore, ils tenterent de briser les barrieres mais elles tinrent bon alors, affaiblis par les fleches des embusques et par la fatigue de la journee le clan recula et revint sur ses pas maudissant ceux qui refusaient de se battre comme des hommes ceux qui preferaient la lachete au reste oui ceux là etaient maudits par les guerriers blesses dans leur honneur
et dont le chef, blesse pa une fleche qui lui perçait le poitrail, n'etait plus qu'une âme prete à s'envoler la nuit durant, le camp fut monte et les guerriers scanderent leurs dieux de leur rendre force et de leur donner la victoire la nuit durant, les fils ne quitterent pas le chevet de leur pere ecoutant, buvant ses paroles des calices de ses levres s'echappait sa vie, en meme temps que les conseils il designa l'un des enfants comme son successeur et les deux furent ravis le choix etait le bon, le droit du sang avait parle mais la fourberie des hommes peut alloer loindans la nuit alors que tous veillaient leur chef à l'agonie et attendait ce qu'ils appelent l'hallalli , le moment de la joie, celui ou le corps n'est qu'enveloppeet que le guerrier rejoint ses dieux pour suivre sa voie aupres d'eux et à leur table oui alors que tous attendaient …la mort frappa de ses traits enflammes, rougeoyant et zebrant la nuit de leurs balafres de feu une nuee de fleches se planterent, figeant les guerriers la mort frappait de toute part, sifflant, jacassant sa lachete nocturne et sans avoir le temps de reellement combattre le clan fu decime, aneanti presqu'entierement les derniers leverent leurs armes faces à leurs bourreaux invisibles, proteges par la noirceur ils hurlerent et defierent pour toute reponse, ils ne reçurent que la mort nouvelle, sifflante à nouveau et orgueilleuse tel etait le lot du clan perir par la lachete sans affronter un seul ennemi et durant ce temps, malgre les cris les enfants ne quitterent pas leur pere ecoutant ses paroles


(partie de récit) 

et bien... je te disais qu'alors que je sombrais glissant dans l'amoncellement de chair et de sang…oui..les dragons qui se battaient mais surtout je voyais la
masse puissante de sorenta erigée sur le tas de chair à ses pieds levant ses trophees morbides au ciel, defiant de son hurlement sauvage les portes meme du temple... à ses pieds...au pied du temple il se trouvait...et moi... jt si loin que je ne pouvais rien faire si fatigue... si ...impuissant... quand je me suis reveille jt derriere le pan de mur detruit.. soigne,panse mais sans personne autour de moi.. juste un feu savamment dissimule qui rechauffait mon haine…personne… en verite personne n'etait là pas de trace et je ne savais depuis cb de temps je dormais mes blessures gueries.. ma force renouvelee et autour de moi... comme dans un cauchemarla meme odeur de charnier… les memes plaintes des armes entrechoquees les memes hurlements et les memes zebrures dans le ciel etoile... un carnage sans nom ...partout.. je me levai et sorti dehors à ma grande joie les demons avaient recules mais je ne savais pas pour quelles raisons...quelles ruses...c alors que malgre le bruit des luttes j'entendis un fremissement sous une vielle charrue… je m'approchais et vis là enfants *yeux vitreux et tristes*l'un d'eux tenait encore une main...dechiquetee au poignet..
oui...des enfants...n'ayant plus la force de pleurer…paralyses par la peur et le coeur sec d'avoir trop pleure deja… paralyses oui... ils leverent leurs yeux creuses vers moiet à leurs tremblements, leurs peurs... je n'ai eu que le geste de les prendre dans mes bras, de les calmer...de les apaiser je ne pouvais rien faire d'autre… j'ai...*a du mal à parler*... j'ai passe la nuit ainsi, les serrant contre moi chantant de vieilles contines ... *respire profondement* au matin j'avais compris mon utilite dans cette guerre... je savais que jamais je n'aurais une chance face aux princes demons je le savais je les connaissais… mais derriere leurs lignes je pouvais les affaiblir et surtout...surtout porter secours à ceux qui en avaient besoin...avaient survecu, terrés commes des rats…j'ai pris les enfants avec moi et j'en ai recherche d'autres…j'ai cherche un abri et je les ai protege… evitant les pieges et les patrouilles demoniaques… j'ai passe plusieurs semaines ainsi une quinzaine d'enfants...*deglutis* le plus vieux avait à peine neuf ans... leur innocence...leur joie...tout etait perdu *larmes aux yeux* rien en verite rien ne restait de leur enfance...;(
un regarde vide de joie naive… la perte de leur univers et l'espoir qu'ils plaçaient en moi, celui qui les protegeait… c pour eux que j'ai continue chaque jour… j'ai chasse les hordes que je voyais… me montrant à leurs patrouilles pour les eloigner des enfants… tuant ceux que je pouvais et toujours, tous les soirs...j'observais au loin…la bataille qui faisait rage et à laquelle je ne pouvais me meler...*triste*haut dans le ciel, les zebrures et les flammes crepitaient ...
et moi je rageaiscar je ne pouvais aider...au fil des mois, le siege tenait tjrs...
les princes demons et leurs hordes jaillissaient de partout les forces en face, s'amenuisaient, les vivres s'epuisaient et moi jt sale, crasseux et je ne trouvais plus grand chose pour les enfants plus rien à manger.... plus rien ne restait... et tjrs de plus en plus de demons, de charognes*se tais, perdu dans ses souvenirs*
enfin... je continuais pour les enfants chaque chose etait precieuse et des ruines je tirais ce que je pouvais...chaleur, couvertures, soins, parfois eau et vivres... *semble revenir à lui* oui? alors va dormir du repos paisible que tu merites car moi en verite le sommeil m'a quitte... je...je *se serre contre elle* dors bien amour


(… poursuite)

*se prends la tete dans les mains* et ces cris....*plisse les yeux*
*s'assied à terre et se masse les tempes* ces cris... *se laisse balotter comme un enfant* *murmure* et je ne pouvais pleurer, me laisser aller à la peine...tu comprends... ils comptaient sur moi...tous je leur rendais un rien d'espoir mais leur regard...leurs yeux emplis de reconnaissance...pas le droit de montrer de faiblesse..toujours se montrer fort, decider froidement.. *soupire, les joues creuses et les yeux cernes* je ne veux plus en parler..je veux oublier *se releve subitement*non non *bouge la tete*je... tu ne sais pas ce qui s'est produit... et que cela peut il t'apporter?sinon la douleur qui m'assaille?je ne veux pas que tu saches… je ne veux pas que tu en souffres… j'en ai assez de peine moi meme
pour vouloir la transmettre...soulage ma peine, aime moi… te dire koi de plus? horreur, odeurs et sangs, violences et massacres… cris de souffrances…enfants sans peres ni meres… n'ayant rien à manger… n'ayant que la peau comme unique vetement et un fou, lâche, à leur tete qui refusait d'aller au coeur de la melee, se cahcant derriere ces enfants pour excuse… que veux tu que je dise de plus?que je me hais de n'avoir point ete utile?que je donnerais ma vie pour revenir en arriere et ne pas laisser les gens s'etre fait massacrer sous mes yeux, immobile qued j'etais?que tout ça, je le dois au fait qu'une sole chose comptait pour moi : ton visage, ta douceur...rien d'autre...veux tu que je te degoute encore plus de moi?? non en verite je ne veux plus en parler... je prefere....*deglutis*
me taire à jamais et m'arracher la langue *regard de loup*cet archere tu veux dire.. plusieurs fois oui...je l'ai revu, senti sa presence dans l'ombre... aperçu ses formes, son parfum que parfois le vent tournant m'amenait mais jamais je ne l'ai vu non jamais jamais… je n'ai vu autre chose que ses fleches, droites et pures
plongeant dans le coeur de mes ennemis en trop grand nombre non...je ne l'ai pas vu, pas vraiment mais je pense me douter de qui cela etait... je puis me tromper mais... sa maniere de chasser, sa promptitude à connaitre les pieges à les refermer...*leve les yeux vers sa femme*oui je pense bien que cela pouvait etre elle... la chasseresse... je le crois je ne connais personne ayant son talent muadseule une arme peut les vaicnre…combattre une proie intuable releve du defi et de la folie… et puis je peux me tromperje n'etais point moi meme juste une ombre vacillante et errante… affamee comme les autres…*se rassied au sol, fatigue, sans force* *pose sa tete sur ses genoux et fermes les yeux, respirant doucement* *rouvres les yeux*


Septus (fin)

*porte ses mains en cone autour de sa bouche et hurle au vent un vieux cri d'indien, defiant le soleil et le vent* hallal! *s'etends sur une pierre que le soleil a chauffe et rechauffe son dos* voudriez vous entendre d'où vient ce cri, le Hallal
en verite c une chose merveilleuse que celle là et elle me fut enseignee par un etre dont la peau n'est plus qu'un parchemin, aussi vieille que le temps lui meme cet etre, aux yeux insondables et à la sagesse des sources, se nomme Guardi Guedj, autrement appele par tous ceux qui le croisent Aieul de tout le monde tant ceux qui connaissent les histoires, savent qu'il n'y a pas etre au monde qui sache aussi bien que lui les conter, les connaitre on dit que pour les citer ainsi, sans defaut et avec le murmure de la terre pour parole, il les aurait toutes vecues
toujours se trouvant sur le chemin des hasards, poussé par le vent là où les histoires deviennent fables et epopées ainsi, un soir alors que j'ecoutais le vent caresser la foret, me rechauffant aupres d'un feu maigre mais vivace je vis cette silhouette, à la peau aussi vielle et rude que l'ecorce, surgir simplement sur le chemin…je l'interpellai le vieillard et lu idemandait où il se rendait dans cette froide nuit
il me repondit dans un souffle qui me parvint distinctement qu'il suivait le vent, poussé par lui… et il me demandait alors ce que moi j'y faisais, sur ce chemin, allongé que j'etais…je me sentais idiot alors d'avoir ete aussi curieux et l'invitait à faire halte pour quelques instants et partager la chaleur du foyer il s'assit lentement, se tenant sur ses jambes noueuses et souris simplement, sans mot dire… j'avoue n'avoir pas ose parler, tant cette vieille face, aux yeux clairs et brillants m'inspiraient d'etrangete… c lui qui le premier, rompit le silence, il me demanda qui j'etais…j'ai alors parle, comme s'il etait naturel, de moi, comme une source qui se deverse… et lui souriait, hochait la tete à mes paroles et mes souvenirs…quand j'eu finis, je me rendis compte que par une seule question, ce vieil homme avait obtenu plus de moi que quiconque, mes secrets et cela sans me pousser…j'ecarquillais les yeux, interrogatif de ce pouvoir qui emanait de lui et m'avait fait parle quand , de son murmure aussi clair que le vent il me dit : à moi maintenant de parler jeune archer… il me dit mon nom, alors que je ne lui avait pas donne, et me dit : en verite, jeune Septus, tu me ramene à un vieux souvenir… tant de violences en toi, d'injustice à tes yeux... tu me rappelle un homme, un homme ancien… aussi vieux que le vent lui meme…il se nommait Toursene et etait connu pour sa rudeur et sa force…il etait et de loin, un de ces etres forges dans l'acier de la terre, erodé parle vent et asseche par le soleil
grand, en verite, plus grand que tu ne puis l'imaginer, par son honneur et sa vaillance et là où tu me rappelle son souvenir, c que comme toi, il criait et defiait à la face du vent sa haine des injustices et la violence qui l'etriagnait…à la chasse, point de plus rapide que lui, adroit, precis, un predateur sans pitie mais rien, ô rien, ne le preparait à son destin sauvage.. un jour, alors qu'il courait les etendues pleines d'herbes, aux senteurs d'absinthe que soulevaient le vent des fleurs et de la terre,alors qu'il martelait de sa course cette terre nourriciere…il croisa le chemin d'une caravane de nomades…des gens simples, riches de leurs sourires et de la nature qui les environnait… des gens heureux, entoures de simples choses, sa curiosite le poudssa vers leurs chants, ceux des femmes qui, heureuses… souriaient et chantaient pouur la terre qui les protegeait Toursene s'avança vers eux, de son pas lent et assure mais au coeur, il etait pris d'une legere peur, qui etaient ces gens, ces nomades aux couleurs chatoyantes et aux visages souriants… jamais en verite ils n'avaient vu leurs semblables et ils ne voyaient aucun homme…aucun guerrier pour proteger ces femmes et ces enfants cela le troublait.. alors l'Aieul de tout le monde cessa son recit, coupant en moi les images que je distinguais aussi nettement que si j'etais Toursene moi meme, laissant en moi le temps de l'inspiration… je compris, aux rides qui se formaient sur son visage, qu'il etait souriant lui aussi...etrangement calme comme s'il savait que je voyais... apres avoir bu une gorgee dans sa vielle outre de cuir tannée, il reprit de sa longue voix comme une plainte oui, Toursene s'avançait et lorsqu'il fut tout pres, il entendit venir à lui de nouvelles clameurs celles des combats, celles de la violence… etonne, il l'etait… d'où provenaient ces cris de guerres...et encore plus faiblement...mais distincts...des cris de joie, de gaiete et des henissements sauvages…des henissements qui semblaient suivre de longs cris, des cris sauvages qu'il connaissait pour etre ceux qui expriment le mieux les passions du cœur…il les connaissait ces cris, si souvent Toursene cherchait à les exprimer et en eux il avait trouve l'echo de sa passion
comme hypnotise… il avançait et passait au delà du camp des nomades... derriere… je reprends… ainsi disait la voix d'ecorce, legere comme le vent de Guardi Guedj, ainsi Toursene de son coeur repondit au chant et aux cris qu'il entendait… attires vers eux par leur passion… il depassa donc le camp nomade, sans se soucier ni voir enfants et femmes qui lui souriaient…le regard fixe et pointe droit devant lui, le torse noble et rugueux, sa fierte le devançait …il s'arreta alors pour decouvrir ce qui s'offrait à lui…une longue plaine, des steppes, basses et foulees par des dizaines de chevaux des cavaliers à meme le sol, cherchant à regagner leurs montures et la joie, la joie, la violence de la passion qu'il avait prise pour un combat qui liait tout ces gens voilà ou etaient les hommes… il s'assit au sol et regarda quelques instants, cherchant à comprendre à quel jeu ces cavaliers emerites participaient…un enfant vint à ses cotes, s'assit et regarda dans la meme direction…il dit au grand Toursene : ô etranger à nos coutumes, soit le bienvenu dans notre camp… en verite, tu as la force et la ferocite dans le regard de ceux de mon clan, etranger mais tu ne vois pas avec autre chose que la passion ce qui s'etale devant toi est la lutte sacrée, le Hallal de notre race…celle qui nous permet, tous les jours…de defier les dieux et la terre dans un combat acharne, de la remercier par notre ferocite et de la louer pour ses bienfaits et ces cavaliers que tu vois, ces nobles guerriers qui se debattent chacun d'eux ne veut qu'une chose: pousser le hallal de la victoire, etre celui qui defira la terre devant les autres, avoir ce privilige là
les yeux de l'enfant etaient emplis d'admiration et sa voix etait aussi brulante que la fievre…la fievre qui rongeait chacun des hommes en un meme combat, en une meme joie… alors, de sa voix forte et dans un souffle, Toursene murmura : laisse moi jouer avec eux et vaincre ô enfant que ton peuple me prete une monture et je pousserai la rage de la defiance plus haut que tout autre au ciel… je vaincrai!Toursene se leva alors, l'enfant lui, regardait cet homme puissant tendu vers par la volonte… il comprit que rien ne l'arreterait et couru vers les cavaliers…l'enfant alors siffla et l'un des cavaliers vint à lui, son pere peut etre... il lui murmura à l'oreille et le cavalier se releva…il vint droit et fier sur sa monture, droit et puissant…l'odeur de sueur et de sang venaient avec lui… l'ecume peignait son cheval de noblesse et il s'arreta face à lui… l'homme darda Toursene d'un regard de loup et siffla d'une voix seche : qui es tu etranger ? qui es tu donc pour pretendre defier la terre comme aucun homme de mon peuple?
Toursene alors campa ss jambes fortes et leva la tete, le sourire du predateur aux levres d'une voix calme, tonnante comme la foudre haute dans le ciel il dit : laisse moi te prouver qui je suis at apres tu decideras Cavalier!en verite aucune autre reponse n'aurait permis à Toursene de participer, aucun cavalier n'aurait laisse sa place sauf à un etre dont la fierte et la volonte etaient egales, la passion partagee…le cavalier descendit promptement de son coursier, le caressant de la main… je te presente Jehol, le cheval fou , etranger… il est de loin le plus rapide et le plus puissant des etalons …je l'ai dresse moi meme et il ne connait pour seul maitre celui qui s'impose à lui… si jamais, etranger tu parviens à le dompter, alors il est à toi et tu pourras defier avec nous!… ma parole fait loi, foi de mokkhi! hurla le cavalier en tendant les renes…Toursene ne l'ecoutait que vaguement, regardant la fiere monture qui dressee devant lui, ne cillait pas il se surprit à aimer le souffle de ses naseaux et saisit d'une main qu'il ne commandait pas les rene tendues entre temps, le cavalier expliquait à Toursene les regles de ce qu'il nommait le cercle de Justice, le jeu auquel son peuple chantait tous les soirs il lui dit qu'il y avait endroits à connaitre, deux cercles et deux piquets dans le premier cercle, autour duquel chaque cavalier se tenait, etait jete la tete d'un bouc fraichement coupée, encore chaude du sang que buvait la terre ensuite, face à face , à grande distance, deux piquets separes par une lieue au moins etaient plantes en terre… il fallait au cavalier ayant reussi à prendre la tete de bouc, passer derriere chaque piquet avec et alors, avant de defier la terre, il ne restait plus qu'une chose à faire : voler vers la victoire, et jeter dans le dernier cercle, à l'oppose du premier ,la tete et recompenser la terre…là le Hallal pouvait enfin etre pousse, la delivrance et le privilege accorde à celui qui dominait les autres par le defi… entre, tous les coups etaient permis pour amener la tete soi meme... en verite, alors que Mokkhi parlait, toursene lui, murmurait à Jehol, le regard brillant et empli de l'odeur de la passion et le cheval fou, celui qui n'acceptait pas de maitre, restait calme, immobile comme si leurs destins avaient ete de ne former qu'un, de se connaitre, l'un parlait et l'autre comprenait… Assez de mots cria Toursene il est l'heure du defi! d'un bon, il fut sur Jehol, fier et assure il regarda la plaine qui s'etalait et les cavaliers qui attendaient… Mokhhi, lui, souriait, sentant que l'etranger avait la passion dans le sang, en verite son fils ne s'etait pas trompe sur lui... et il fut meme surpris, surpris de voir la docilite de Jehol entre les cuisses puissantes de l'etranger... toursene alla se placer au sein des cavaliers… l'odeur des hommes, leurs rires, leurs nerfs tendus et le hennissement des etalons, la violence de leurs chocs quand ils se touchaient dans l'attente... tout cela vrillait la tete du grand Toursene, tout cela l'enivrait encore plus que ses courses eperdues dans les plaines... jamais ho non jamais pareille sensation de liberte ne l'avait etreint… et sous lui, il sentait la masse complice et la puissance nerveuse des muscles de Jehol…il sentait sa force couler et l'unir à lui... alors le cercle de Justice commença, la tete fut jetee dans la melee et Toursene, pourtant tendu, se retint de se jeter dans la melee il scrutait, cherchait parmi les corps entrelacés la tete de bouc et la main qui la saisissait…Jehol, tous ses muscles tendus vers l'avant, ne se contenait plus et pourtant, il obeissit à la voix de son cavalier qui lui murmurait pas encore ami pas encor.. patiemment, lentement, alors que les cavaliers se battaient, les yeux de Toursene suivaient le ballet de la tete de bouc et enfin, lorsqu'un cavalier parvint à s'echapper de la melee, surgissant de la terre et de l'ecume de cris toursene etait pret... il lança Jehol, qui enfin pouvait laisser parler la foudre qui s'accumulait sous ses sabots et d'un mouvement aussi vif que le vent, il arracha la tete de bouc des mains du cavalier…Jehol, d'un bond, fit volte face et et se projeta litteralement vers son but: le er piquet... tous les autres cavaliers etaient à leur trousse mais aucun, non aucun, ne parvint à les rejoindre tant la masse de Toursene semblait legere, accordée par le vent sur le dos de Jehol… il filait, les sabots ne touchant terre que pour mieux s'envoler à nouveau…oui murmurait Guardi Guedj, ils filaient, unis, plus vite que le vent et que leurs ennemis
ils defiaient la terre, la martelait de leurs cris et apres une heure de lutte acharnee, Toursene revint en vainqueur aupres du cercle du Hallal...alors dans un air de defi, la visage et le torse crible des zebrures et des combats menes pour avoir ce privilege dans un air de defi, il se leva presque droit sur Jehol et de sa main puissante tendue vers le ciel tenant la tete de bouc maintenant exsangue, il hurla de toutes ses forces le cri sauvage et guttural…Hallal!
et jeta, alors que Jehol cabrait, la tete dans le cercle, maintenant son cri au vent Toursene jamais, ô jamais à part en cet instant, ne connut pareille gloire
pareille sensation de plenitude et derriere lui, joyeux et fiers, les autres cavaliers criaient aussi Hallal! Hallal! hurlaient ils, tous unis dans le defi et le respect de la terre, du vent tous fiers d'avoir combattu pour et contre Toursene… alors Guardi Guedj s'arreta encore…il contempla le silence de la nuit, le vent qui s'etait tu et les feuilles des arbres qui ne bruissaient plus… il tourna son regard vers les braises du feu qui s'etaignait puis, creusant son visage de rides en un sourire, il se leva et me dit simplement : le vent se leve en verite ami archer, ta femme te recherche et ton feu ne rechauffe plus mes os et dans un souffle, il disparut sur la route, laissant retentir en moi la fureur des images, le vent se levait en effat
il semblait le porter plus loin et pourtant j'entendais meme si je ne le voyais plus la voix de l'Aieul de tout le mondedans un bruit d'ecorce, longeant le vent elle repetait, murmurait un seul et unique mot : Hallal!


Septus (épilogue)

sur Guardi Guedj en verite j'ai tout dit amour…il est celui qui a vu et vecu aussi loin que remonte le temps… personne ne sait d'ou il vient…sa peau a la couleur de tous les peuples… non! c un homme… un homme simple mais qui a vu…un vieil homme qui ne sait depuis combien de temps il vit… il sait et raconte ce qu'il a vu… toujours, partout ou le vent le porte, tu apercevra sa silouhette le long des chemins…sa voix est comme le vent, un murmure qui vient à toi et caresse ton visage… son corps est comme la terre, marqué par les rides et ses sillons, vieille et decharnee… il est l'Aieul de tout le Monde car tous le reconnaissent… personne en verite ne sait d'où il est venu…il est là où les evenements se deroulent…il est leur temoin au fil des annees…celui qui , par son discours et ses recits… peut raconter, te faire voir à travers ses paroels… ce qui s'est passé alors en verite oui, il est la sagesse aucune emprise sur moi!il a parle simplement hallal! non!… il s'est souvenu et a parle… et j'ai ecoute… ha…partout tu vois le mal muad mais jamais il n'a force…ni viole… mon esprit… il est l'Aieul… il parle et ceux qui se taisent savent pourquoi… voilà ce qu'il est… rappelle toi de ce que j'ai dit aujourd'hui… alors tu sais qui il est…il a vecu tant de lieu… et chevauche tant de vent… rien au monde ne le retient que le temps qu'il a decide et tous les dieux, en verite il les respecte… à chacun, il accorde le droit à la vie mais ne croit pas qu'un seul lui soit destiné… c''est ce qu'il a dit…il est le prophete de sa propre vie en verite… et l'aieul de tout le monde… hallal! s'il t'entendait il rirait surement!…et je suis sur qu'il aurait une histoire pour toi!…*tremble et claque des dents* en verite il dirait que ce lieu est mauvais… qu'il apporte la folie aussi bien que l'illusion….